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Le sujet concerne une pratique tres prisee en amerique du nord et dans quelques monarchies d’europe (les republiques sont moins tentees). C’est le sinistre pouvoir discretionnaire qui est en fait une prerogative accordee par la loi a une instance administrative ou a un-e representant-e de la loi (un-e agent-e de l’ordre ou un-e agent-e de l’immigration) selon laquelle une decision ou un jugement peut etre pris en toute discretion conformement a la loi. Cette decision peut etre revocable par un juge ou une instance superieure dans l’hierarchie politique, apres controle et decouverte de non conformite. Cela n’empeche pas une derive arbitraire de la part de l’agent ou de la part du juge qui controle la decision. Donc une derive n’est pas impossible.
Il est non seulement le temps d’abolir cette pratique qui date du temps du regne de la monarchie mais aussi de s’inspirer de certaines pratiques des republiques. On est au 21 ieme siècle il n y a pas de honte d’apprendre des autres.
N’attendons pas encore qu’il y est encore des miliers de victimes de l’arbitraire de l’immigration, baisser les criteres et les conditions d’admission pour que l’acceptation ne soit plus le fruit d’une humeur ou d’un desir arbitraire, mais elle sera selon quelques conditions fixes et la portee de toutes les bonnes personnes. Le nombre des victimes du pouvoir discretionnaire est inconnu dans les autres domaines de l’administration hormis l’immigration, depuis des siecles.
– Andrew. [:]
Je sais que c’est un peu dérangeant de voir quelqu’un avec un masque. C’est plus réconfortant de voir le visage de notre interlocuteur. Cela me dérange plus que vous. Je respire mal et ma voix est étouffée. Ca me prend beaucoup d’énergie pour respirer et m’exprimer. Je transpire en dessous, ce n’est pas seulement à cause du stress , la peur de parler devant un public ou le masque qui me colle à la peau, mais surtout parce qu’il cache une partie de moi reste non exprimée. je n’ai pas choisi de le mettre, j’étais obligée. Obligée de le choisir comme étant le meilleur des pires. J’ai passé les derniers huit ans sans statut au Canada. J’ai passé d’une étudiante à l’université à RIEN.
Avouons que la ville sanctuaire est un fantasme ideal pour les sans papiers. Il peuvent vivre sans craindre d’etre arretes et deportes vers leurs pays. Il peuvent loger,travailler ,se soigner sans etre obliges de montrer un papier. En poussant plus loin ce fantasme, pourquoi ne pas abolir carrement les papiers pour tous le monde.
AGIR MORALEMENT C’EST CHERCHE À ATTEINDRE LE BIEN SANS TENIR COMPTE DES NORMES, DES INCLINATIONS NI DES CONSEQUENCES DE LA FINALITE DE L’ACTE.
je profite de cet espace amical pour vous envoyer mon témoignage comme un émigrant au pays de bombardier.
Hugo de Grandpré, Martin Croteau,